C'est la terre de Yixing et une cuisson à très haute température qui donnent à la jarre du même nom ses couleurs spectaculaires. Les potiers de cette ville située à 200 kilomètres de Shanghaï travaillent l'argile avec des gestes experts, transmis d'une génération à l'autre. La jarre est percée d'un trou pour permettre l'écoulement des eaux excédentaires, elle résiste ainsi au gel. Seules ou à plusieurs, les jarres Yixing structurent un jardin.
Les photos sont non contractuelles et présentent les variations de nuances et teintes qui peuvent exister pour un même coloris (en fonction de la chaleur du four, du nombre de jarres et de leur emplacement dans le four...)
Dans les années 1980, Francois Dautresme, le fondateur de la CFOC, repère une jarre d’un noir intense dans un restaurant de Mongolie. Après de longues négociations avec les autorités chinoises pour obtenir l’autorisation d’exporter, il découvre un village de potiers qui travaillent l’argile depuis des générations. Ensemble, ils se lancent dans la création des premières céramiques de la CFOC. C’est le début d’une longue histoire…
On trouve dans cette poterie des nuances inattendues, comme des petits accidents. Ces merveilleuses irrégularités sont importantes dans la culture chinoise, parce qu’elles sont comme des ponts entre l'œuvre de l’homme et les caprices de la nature, entre l’art et le cosmos.