Ultra Noir, c’est un mobilier d’exception, produit en série limitée. Une table, une console, des tabourets et un plateau en bois de suar ; des meubles de haute facture aux lignes contemporaines et intensément noirs. Challengés par Valérie Mayéko Le Héno, les artisans indonésiens revisitent un savoir-faire ancestral japonais. Ils choisissent le bois avec soin, ils le sculptent à l’aide d’une gouge et le brûlent pour obtenir un noir profond, obtenant des effets brossés uniques qui captent la lumière et enrichissent le bois de reflets inattendus. Ils impriment aussi chaque pièce de leur propre signature.
Pour fabriquer les meubles Ultra Noir, Valérie Mayéko Le Heno et les artisans de l’île de Java s'inspirent de la technique du Yakisugi - ou Shu Sugi Ban - le brûlage du bois pratiqué au Japon depuis les temps ancestraux. Le bois de la ligne Ultra Noir, récolté localement, est brûlé à la torche ; il y a plusieurs degrés de combustion, la CFOC a choisi le plus intense. Les différentes pièces aux formes organiques composant chaque meuble sont minutieusement assemblées. Avec Ultra Noir, le bois est sublimé par le feu et par la main de l’homme.
Le Yakisugi japonais a une longue histoire. On trouve encore dans l’archipel des maisons bardées de ce bois calciné. Les Japonais utilisaient cette technique pour allonger la durée de vie de leurs maisons. Le bois ainsi traité résistait mieux aux insectes et aux incendies. Sa couleur ne s’altérait pas avec le temps et ne demandait aucun entretien.
«Sur le bois s’animent des nervures apparentes, un veinage à l’effet brossé. Sous la gouge de l’artisan, les parties les plus tendres « s’envolent » pour ne garder que la matière dure et ainsi révéler les sillons du bois. L’artisan joue avec le relief. J’aime cette dimension tactile qui rend chaque pièce unique. »
Valérie Mayéko Le Héno
