Affichant à la fois un style rétro des années 1950/60 et un profil japonisant, cette chaise en rotin fait entrer la nature dans la maison. Elle est fabriquée aux Philippines par des artisans spécialisés dans le tressage, et se décline en version claire ou foncée. L’alternance de lamelles plates et de tiges rondes s’étirant sur l’assise et le dossier crée un joli rythme graphique. Les ligatures sont en écorce souple, matériau permettant de lier les lamelles de rotin en faisant un ourlet. En tout, sept étapes de fabrication sont nécessaires pour donner naissance à cette chaise à la finition soignée. Il est vendu avec une galette matelassée en lin et velours de soie fabriquée au Vietnam, existant en quatre coloris : noir, ivoire, terracotta et ambre.
Le mot rotin vient du malais « rotang », qui désigne un palmier en forme de liane. Il s’agit d’une fibre végétale sauvage poussant dans les jungles tropicales, particulièrement en Asie du Sud-Est. C’est en fait une liane épineuse s’accrochant aux arbres, qui peut atteindre 200 mètres de long. Le rotin passe par différentes étapes de transformation avant d’être tressé, et tous ses composants sont utilisés. L’écorce par exemple est idéale pour faire des liens, car elle est très résistante. Le rotin varie du jaune clair au brun foncé, et peut facilement être teinté ou laqué. Naturel, souple et solide, il permet de créer des pièces au style intemporel.
