La chaise Kaï s’offre une grande sœur avec une chaise de bar, déclinée en rotin noir ou naturel, toujours aussi légère et vintage. Son assise et son dossier en rotin sont reliés par des tiges noires en fer forgé, lui donnant une allure très graphique. Le rotin est tressé de façon traditionnelle par des artisans philippins auxquels la CFOC a demandé de reproduire un motif de chevrons, une répétition de figures graphiques et de lignes régulières. La chaise de bar Kaï, destinée à un usage intérieur, vit seule ou avec d’autres, autour d’une table haute, d’un bar ou d’un îlot central. On peut poser ses pieds sur sa baguette en fer, elle est confortable et élégante, parfaite pour donner du chic à une cuisine contemporaine.
Le mot rotin vient du malais « rotang », qui désigne un palmier en forme de liane. Il s’agit d’une fibre végétale sauvage poussant dans les jungles tropicales, particulièrement en Asie du Sud-Est. C’est une liane épineuse s’accrochant aux arbres, qui peut atteindre 200 mètres de long. Le rotin passe par différentes étapes de transformation avant d’être tressé, et tous ses composants sont utilisés. L’écorce par exemple est idéale pour faire des liens, car elle est très résistante. Le rotin varie du jaune clair au brun foncé, et peut facilement être teinté ou laqué. Naturel, souple et solide, il permet de créer des pièces au style intemporel comme la chaise Kaï.
J’ai dessiné une chaise de bar confortable, légère visuellement, un meuble du quotidien qui dialogue facilement avec la céramique, avec le bois…